Développer une démarche d’éco-conception de ses produits et services pour innover durablement et faire des choix de matières et de procédés de production plus responsables. |
Prévoir une diminution de consommation de matières premières, surtout à base de produits fossiles (combustibles, polymères, plastics, métaux précieux, terres rares, ...). |
Réaliser une analyse de cycle de vie de ses produits et services afin d’identifier leurs principaux impacts sur l’environnement lors des différentes phases : production des matières premières, transformation et assemblage, transports, distribution, utilisation et fin de vie. |
Mettre en place un SGE - système de gestion environnementale de type EMAS ou ISO 14001, pour monitorer ses impacts sur l’environnement et s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue. |
Optimiser la logistique et favoriser les transports durables. |
Développer et soutenir des programmes de recherche pour une production responsable. |
Engager une démarche d’écologie industrielle et territoriale, consistant à utiliser comme ressources les sous-produits, effluents, surplus d’énergie, fluides ou déchets des entreprises de son territoire et vice-versa. |
Transformer son modèle d’affaires pour aller vers l’économie de fonctionnalité, qui consiste à vendre les usages à la place de vendre les produits. Cela permet de découpler la création de valeur de la consommation de ressources et de la production de déchets, de créer des relations plus pérennes avec ses clients et de sortir des démarches d’obsolescence programmée. |
Travailler avec des fournisseurs et des clients engagés dans une démarche de développement durable ou qui sont reconnus par des écolabels fiables. |
Identifier les gisements de production de déchets pour mettre en place un plan de réduction, réutilisation et recyclage (3R) et limiter le suremballage, notamment jetable :
|
Mettre en place un système de tri des déchets poussé, même dans les bureaux, dont la catégorie "dangereux" (piles, encres, solvants..), mesurer les poids/litres de déchets, pas seulement leurs volumes (de containers), diminuer les emballages et revoir leur composition. |
Former le personnel qui manipule des produits chimiques à leur bonne utilisation (dont produits de nettoyage). |
Challenger ses fournisseurs et sous-traitants concernant achats et fournitures (et la fin de vie des produits). |
Afin d’éviter le gaspillage, donner les invendus aux personnes en situation précaires, via par exemple, les banques alimentaires, frigos sociaux, … |
Favoriser la préparation de repas à la demande/commande pour éviter le gaspillage. |
Eviter les promotions des produits alimentaires en (trop) grande quantité. |
Sensibiliser les consommateurs à une consommation ajustée à leurs besoins et durable. |
Adopter des dates limites de consommation aussi larges que possible. |
Publier un rapport non financier sur ses performances sociales et environnementales et sa gouvernance – (par exemple selon le standard GRI – Global Reporting Initiative). |
Communiquer de façon transparente avec les consommateurs sur les caractéristiques de ses produits et services (composition, usage, performance, durée de vie, pays d’origine, présence d’OGM, de perturbateurs endocriniens ou de nanoparticules, recours à l’expérimentation animale, risques, maintenance, stockage et mise au rebut, impacts sociaux et environnementaux, etc.) pour les inciter à faire des choix éclairés. |
Afficher clairement le prix total et les taxes, les termes et conditions concernant les produits et services (ainsi que tout accessoire requis pour leur utilisation), ainsi que les frais de livraison. |
Informer sur les impacts sur la santé, la sécurité et des conditions d’utilisation lors de la commercialisation des produits, et proposer un service après-vente. |
Veiller à préserver les intérêts des groupes vulnérables, notamment les enfants, en ne s’engageant pas dans des activités qui vont à l’encontre de leurs intérêts. |
D’ici à 2030, parvenir à une gestion durable et à une utilisation rationnelle des ressources naturelles
D’ici à 2030, réduire de moitié à l’échelle mondiale le volume de déchets alimentaires par habitant au niveau de la distribution comme de la consommation et réduire les pertes de produits alimentaires tout au long des chaînes de production et d’approvisionnement, y compris les pertes après récolte
D’ici à 2020, instaurer une gestion écologiquement rationnelle des produits chimiques et de tous les déchets tout au long de leur cycle de vie, conformément aux principes directeurs arrêtés à l’échelle internationale, et réduire considérablement leur déversement dans l’air, l’eau et le sol, afin de minimiser leurs effets négatifs sur la santé et l’environnement
D’ici à 2030, éliminer complètement l’extrême pauvreté dans le monde entier (s’entend actuellement du fait de vivre avec moins de 1,25 dollar par jour)
Encourager les entreprises, en particulier les grandes et les transnationales, à adopter des pratiques viables et à intégrer dans les rapports qu’elles établissent des informations sur la viabilité