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Produire une alimentation saine et nutritive

Assurer l’égalité d’accès aux terres et autres ressources productives en aidant les petits agriculteurs par des partenariats d’approvisionnement sur le long terme.

Protéger la santé du consommateur

Proposer des modalités commerciales responsables sur ses brevets pharmaceutiques pour faciliter l’accès à la santé des populations les plus vulnérables.

Augmenter l’employabilité par la formation

Autoriser le temps partiel/alternance en cas de reprise de formation.

S’investir auprès des communautés

Participer à l’éradication de l’analphabétisme en proposant ou finançant des actions d’apprentissage auprès de ses employés et de leurs proches.

Offrir des conditions de travail équitable

Proposer la parité femme/homme au niveau de la direction et des fonctions dirigeantes par la mise en place d’un quota, et éviter le phénomène inconscient et réel de la cooptation du genre par les pairs.
Prendre des mesures pour prévenir tout harcèlement sur le lieu de travail (exemple : lieux d’échanges, système d’expression anonyme, mobilisation de la médecine du travail, CHSCT etc.) et sensibiliser à la lutte contre le harcèlement.
Offrir un mentoring pour les femmes en leadership féminin, proposer des formations et un coaching spécifique pour les femmes, à tous les niveaux de responsabilité.

Faciliter les opportunités de carrière équitable via un meilleur équilibre vie privée et professionnelle, via le partage de la responsabilité parentale

Mettre en place des systèmes d’équilibrage pour pallier les inégalités salariales à responsabilités égales et un système de rattrapage pour les éventuels retards d’avancement dûs à une absence parentale lors de la période d’avancement.
Comptabiliser les périodes de congé parental dans les années de carrière/ d'expérience pour l'avancement de carrière.

Mieux gérer les ressources en eau

Analyser les quantités et les types de matières toxiques et dangereuses significatives utilisées et libérées, y compris les risques connus que font courir ces matières à la santé humaine et à l’environnement, dans le cadre d’activités normales ou de libération. Anticiper et traiter toute source de fuites polluantes (hydrocarbures, métaux lourds, …)

Garantir l’accès à tous

S’assurer que ses employés aient accès à un point d’eau potable, durable et suffisant.

Diminuer sa consommation et augmenter leur efficacité énergétique

En renforçant l’isolation des bâtiments pour atteindre une performance énergétique élevée, en réglant l’éclairage et en revoyant le type d’éclairage, etc.
Attribuer une empreinte énergétique à chaque unité de produit/service.
Réaliser une étude énergétique de ses process et procédés de fabrication pour en optimiser les consommations d’énergie.

Augmenter la part d’énergie renouvelable dans sa consommation

En recourant à des contrats d’énergie 100% « verte » ou renouvelable.
Installer dans ses bâtiments et lieux d’opération des systèmes de production d’énergie renouvelable : panneaux photovoltaïques ou thermiques, système de co-génération, de la géothermie ou encore quand cela s’y prête à l’installation d’une micro-éolienne.
Investir dans des infrastructures de distribution d’énergie renouvelable et des réseaux intelligents de type smart grids.
Réaliser un Bilan de Gaz à Effet de Serre (GES) pour identifier les principales sources de consommation d’énergies fossiles et mettre en place un plan de transition vers l’utilisation d’énergies renouvelables.

Offrir un accès à l’énergie pour tous

Proposer des prix abordables proportionnellement aux moyens des populations.

Créer des emplois décents et garantir une égalité entre les travailleurs

Participer au développement de l’emploi en garantissant l’égalité des chances et en favorisant les emplois stables et durables, avec des salaires justes et des contrats de travail. Dans le cadre d’emplois saisonniers ou de courte durée, s’assurer que les employés disposent d’une protection sociale.
Promouvoir la sécurité sur le lieu de travail et assurer la protection de tous les travailleurs, y compris les migrants, en particulier les femmes, et ceux qui ont un emploi précaire. Commencer par réaliser un mapping des risques en santé-sécurité (via par exemple des outils tels que OHSAS18001, …).
Élaborer des stratégies cherchant à :

  • Promouvoir l’emploi des jeunes et leur intégration sur le marché du travail, ainsi que les publics peu qualifiés, par exemples, ouvrir des postes avec contrats d'apprentis, accepter des stagiaires, financer/soutenir des programmes d'insertion professionnelle.
  • Ouvrir un poste pour personne porteuse d'un handicap - ex: partenariat avec cap48, aménager ses espaces de travail pour garantir l'accès aux PMR - chaises roulantes, adapter les espaces / postes de travail aux personnes atteintes de cécité, surdité, …
  • Augmenter la proportion de femmes à temps plein dans les équipes (équilibrer les temps partiels homme-femme).

Promouvoir le développement économique, le tourisme durable et la mise en valeur de produits locaux

Participer à l’autonomisation des acteurs économiques locaux et à des programmes de soutien à l’entrepreneuriat et à l’innovation :

  • Investir dans une start-up.
  • Embaucher des chercheurs.
Prendre des mesures pour supprimer les sources de pollution, les réduire en utilisant par exemple un système de retraitement des eaux, changer de solvants et de produits d'entretien vers des formules moins polluantes, …
Payer ses taxes à un niveau "fair" où les activités productives ont lieu.

Bannir le travail forcé et garantir le respect des grands textes internationaux

Favoriser la liberté d’association et de négociation collective et donner aux employés les moyens d’exercer ce droit dans de bonnes conditions.
Organiser un dialogue régulier avec tous les types de travailleurs dans l'entreprise, y compris dans les PME, par exemple via un système de concertation participatif et innovant.
Mettre en place des procédures (e.a. devoir de diligence raisonnable) pour garantir que ses contrats de travail ou de sous-traitance respectent les grands textes internationaux évoquant les droits de salariés. Par exemple :

  • Signer la charte belge "Business & Human rights".
  • S’assurer qu’aucune personne en situation de servitude ou de travail forcé ne travaille pour l’entreprise.
  • Adopter une politique d'achat (incluant charte à signer) exigeant des conditions de travail décentes dans la chaine d'approvisionnement.
  • Réaliser une cartographie des risques sociaux liés aux achats de produits/travaux (ex: construction, nettoyage, vêtements de travail, matières premières, IT).
  • Effectuer une vérification/audits sociaux des sous-traitants clés (dans un premier temps, appliquer la règle des 80-20).
  • Inclure des clauses sociales garantissant un travail décent (conventions de base de l'OIT) dans les contrats des fournisseurs / sous-traitants.

Promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous

Développer l’emploi industriel en relocalisant une partie des infrastructures de production dans les pays développés tout en participant à l’industrialisation des pays en développement.

Offrir une protection pour les personnes vulnérables

Lutter contre l’exclusion à l’embauche en ayant des processus adaptés et en sensibilisant l’ensemble de ses collaborateurs, au-delà même du service RH et des managers. Pratiquement, par exemple, mettre en place un système de recrutement avec CV « anonymisés » sur le genre, ou autres facteurs potentiellement discriminatoires.
Partager la valeur créée par l’entreprise de manière équitable et juste entre les différentes parties prenantes et notamment les territoires ou populations vulnérables.

Réduire les inégalités à l’international

Respecter les droits de propriété matérielle, patrimoniale, industrielle et intellectuelle, et respecter les savoirs traditionnels.
Faire la promotion à l’international des bonnes pratiques et normes sociales, économiques et environnementales, pour réduire les inégalités entre les pays et supprimer l’ensemble des pratiques de dumping.
Lutter contre la stagnation des salaires pour des raisons de croissance économique exclusive.
Participer aux programmes d’aide au développement, en contribuant financièrement ou par ses produits et services.
Étudier l’impact socio-économique et organisationnel de son entrée dans une communauté.

Développer des villes durables et résilientes

Proposer des bâtiments et infrastructures modulables, à faible impact sur l’environnement et faible consommation d’énergie, adaptables aux différents usages d’espaces possibles sur une journée, semaine ou année (commerces, bureaux, associations, logements, etc.) pour optimiser les espaces et les lieux de mixité sociale.
Développer des produits de construction durable (isolation, santé), faire de la promotion immobilière inclusive, convertir des espaces inoccupés en habitats sociaux.
Prendre en compte les scénarios concernant les risques naturels et le changement climatique, pour concevoir des villes résilientes et préparer des plans d’adaptation.
Recycler le foncier déjà urbanisé et les friches urbaines pour les projets d’aménagement et de construction, afin de préserver les espaces naturels et la biodiversité.

Créer des lieux publics ouverts et adaptés à tous

Prendre en compte les difficultés des groupes sociaux et particularités des groupes vulnérables lors de la conception et la mise en œuvre d’un projet, produit ou service.

Innover avec des produits et services responsables

Réaliser une analyse de cycle de vie de ses produits et services afin d’identifier leurs principaux impacts sur l’environnement lors des différentes phases : production des matières premières, transformation et assemblage, transports, distribution, utilisation et fin de vie.
Mettre en place un SGE - système de gestion environnementale de type EMAS ou ISO 14001, pour monitorer ses impacts sur l’environnement et s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue.
Transformer son modèle d’affaires pour aller vers l’économie de fonctionnalité, qui consiste à vendre les usages à la place de vendre les produits. Cela permet de découpler la création de valeur de la consommation de ressources et de la production de déchets, de créer des relations plus pérennes avec ses clients et de sortir des démarches d’obsolescence programmée.

Sensibiliser les consommateurs et opter pour une communication responsable

Publier un rapport non financier sur ses performances sociales et environnementales et sa gouvernance – (par exemple selon le standard GRI – Global Reporting Initiative).
Informer sur les impacts sur la santé, la sécurité et des conditions d’utilisation lors de la commercialisation des produits, et proposer un service après-vente.
Veiller à préserver les intérêts des groupes vulnérables, notamment les enfants, en ne s’engageant pas dans des activités qui vont à l’encontre de leurs intérêts.

Optimiser sa production et mobiliser sa chaîne de valeur

Identifier les sources d’émission de GES de ses activités (utilisation et changement d’utilisation des sols, processus ou équipements industriels, installations de chauffage, de ventilation ou de climatisation, combustion directe d’énergie fossile, etc.) et mettre en place un plan d’action de réduction.
Intégrer le risque climatique dans la planification stratégique, pour orienter ses positionnements de marché, son organisation et ses innovations produits.
Aligner ses ambitions climatiques aux engagements internationaux (ex: -2 degrés, EU 3x20%, science-based targets, ...).
Réaliser un bilan carbone sur l’ensemble de sa chaîne de valeur, pour identifier les étapes du cycle de vie de ses produits qui sont les plus émettrices de GES (extraction de matières premières, production, distribution, usage, fin de vie) et définir un plan de réduction.
Mettre en place un système de management de l’énergie et des gaz à effet de serre.
Fixer un prix interne au carbone pour orienter ses investissements.

S’adapter et compenser

Anticiper les impacts futurs du changement climatique sur ses activités ou ses territoires d’implantation par la définition d’un plan d’adaptation et de gestion des risques.
Participer à la mise en œuvre de l’accord mondial sur le climat de la COP21 signée à Paris en 2015.
Après avoir qualifié, évité puis réduit au maximum ses émissions de GES, envisager la neutralité carbone via une démarche de compensation, de captation de carbone ou de soutien à des programmes de réduction d’émissions.
Contribuer financièrement au Fond Vert (Fond mondial pour le changement climatique) et appuyer les territoires et populations les plus vulnérables.
Lister les matières premières à risque dans sa production à cause du changement climatique (rareté, prix, qualité, ...).

Réduire l’impact des transports

Favoriser les téléconférences pour les réunions à distance et le télétravail pour ses employés.

Éradiquer les impacts de ses activités sur les mers et océans

Analyser les impacts potentiels de son activité, notamment de ses déchets et de la fin de vie de ses produits, et mettre en œuvre un plan d’action pour limiter leur déversement dans les océans. Proposer par exemple des systèmes de récupération, de consigne ou travailler sur des matières biodégradables.

Préserver et restaurer les écosystèmes marins

Proposer des systèmes de traitement et de dépollution des eaux terrestres et marines et de lutte contre l’acidification des océans.

Restaurer les écosystèmes terrestres

Participer à la lutte contre le braconnage et la biopiraterie en mettant en place un plan de vigilance interne et en cessant de travailler avec ceux qui ne respectent pas ces principes.

Supprimer les impacts de ses activités sur les écosystèmes, la forêt, la biodiversité

Respecter la séquence ERC (Éviter, Réduire, Compenser) pour traiter ses impacts (fragmentation et destruction d’habitats, pollution, surexploitation, dissémination d’espèces envahissantes, changement climatique, etc.) sur la biodiversité dans l’ensemble des décisions, afin de ne pas recourir à la compensation sans avoir étudié et pris en compte de manière approfondie les deux premières étapes.
Réaliser une étude d’impact pour ses nouveaux projets d’aménagement de site afin d’identifier les enjeux de biodiversité et y remédier.
Identifier les dépendances de son activité à la biodiversité et aux écosystèmes (ressources utilisées, services écosystémiques bénéfiques pour l’entreprise, etc.) et travailler avec ses parties prenantes pour la mise en place d’un plan de gestion de risque et de préservation.
Avoir un système de partage des bénéfices tirés de la découverte de propriétés génétiques commercialisables avec les parties prenantes qui y ont contribué.

Mobiliser ses parties prenantes

Sensibiliser ses collaborateurs aux enjeux de biodiversité, expliciter les liens entre leurs activités et la dégradation des écosystèmes, et les accompagner dans l’évolution de leurs métiers pour intégrer les changements nécessaires.
Participer à des projets d’éducation et de sensibilisation à la biodiversité ainsi qu’à des projets de recherche scientifique sur ces enjeux.

Instaurer une gouvernance et lutter contre la corruption

Soutenir la mise en place d’institutions efficaces, responsables et transparentes :

  • Cartographier ses risques sur l’ensemble de ses activités.
  • Prévenir les situations de conflits d’intérêts et déclarer de manière exhaustive et transparente l’ensemble des intérêts ou liens d’intérêts pour l’activité de l’entreprise.
  • Être transparent et responsable dans ses activités de lobbying.
  • Diffuser suffisamment d'information sur ses produits/services (y compris dangers et inconvénients) pour en donner une représentation réaliste et non biaisée.
Mobiliser la gouvernance de l’entreprise sur les Objectifs de Développement Durable.
Évoluer vers une gouvernance participative, intégrant ses parties prenantes :

  • Adopter un mode de décision collectif et/ou participatif responsabilisant le personnel à chaque niveau.
  • Former la direction aux nouveaux modèles de gouvernance (ex: organisation libérée, opale, holocratie, sociocratie, ...).
Mettre en place un plan de lutte contre la corruption et former ses collaborateurs pour identifier les situations à risques et pour les accompagner afin qu’ils sachent comment se comporter, agir et réagir :

  • Dans les secteurs et filières réputés à risque (construction, marchés publics, ...), exercer un devoir de diligence accru de type "know your customer/supplier".
  • Former les commerciaux actifs des pays/métiers à risques à la lutte anti-corruption.
  • Mettre en place un système de "whistleblowing" pour rapporter les cas de manière sécurisée et protéger les lanceurs d'alerte.
  • Adopter publiquement une politique "tolérance zéro".
  • Collaborer avec les pouvoirs publics en cas de suspicion de filière douteuse (amont et aval).
  • Collaborer avec des ONG de type "human rights watch.
  • Supprimer tout paiement cash au profit des virements bancaires.

Respecter les droits humains et la protection de la vie privée

Mettre en action un plan de vigilance sur les Droits Humains pour identifier les situations d’atteinte ou de complicité d’atteinte aux Droits Humains et les situations à risques, en interne et dans sa chaîne de valeur (clients, fournisseurs, partenaires, etc.).

Lutter contre l’évasion fiscale et respecter les normes internationales

Contribuer au maintien et à la restauration d’écosystèmes liés à l’eau (montagnes, forêts, zones humides, rivières, aquifères, lacs, etc.).
Lutter contre les trafics illégaux et ne pas se retrouver en situation de complicité.
Se désengager de tous fonds ou financements de paradis fiscaux.

Mettre sa politique RSE et sa stratégie d’innovation au service des SDGs

Effectuer une étude de matérialité interrogeant les parties prenantes pour déterminer les SDGs clés pour l’entreprise.
Compléter sa politique RSE pour les intégrer en fonction de leur pertinence pour son entreprise, ses territoires d’implantation et son secteur d’activité.
Identifier les opportunités pour ses produits ou services répondant à des enjeux soulevés par les SDGs et lancer des programmes d’innovation.
Contribuer au financement des programmes de développement et de réalisation des SDGs , par exemple via sa fondation d’entreprises ou du mécénat (financier, de compétences, etc).

Créer des partenariats et mobiliser se parties prenantes

Sensibiliser ses collaborateurs sur les SDGs et accompagner la transformation de leur métier en prenant en compte les SDGs.
Investir et mettre à disposition, par exemple dans le cadre de mécénat de compétences, des moyens humains et technologiques pour la résolution des défis soulevés par les SDGs :

  • Envoyer des experts chez des fournisseurs ou entreprises similaires dans des pays en développement pour offrir du coaching.
  • Pratiquer des prix avantageux pour des projets d'ingénierie propre dans des pays en développement.
Intégrer les SDGs dans les thèmes de dialogue avec l’ensemble de ses parties prenantes (employés, syndicats, actionnaires, clients, fournisseurs, collectivités locales, associations, etc.).
Participer aux projets de mobilisation et de sensibilisation du grand public sur les SDGs.

Communiquer et diffuser ses bonnes pratiques

Diffuser ses meilleures pratiques par l’intermédiaire de réseaux d’entreprises.
Mettre en place un tableau de bord et des indicateurs de suivi de ses contributions aux SDGs et les communiquer en toute transparence, notamment par le biais de son reporting pour le Global Compact, ou d’autres engagements.
Faire connaitre ses actions en lien avec les SDGs au gouvernement pour alimenter le reporting national.